Mardi 2 juin 2020, j'ai raté le coucher de mon fils, je n'ai pas pu l'embrasser avant qu'il s'endorme... pour toutes ces mères qui ne peuvent plus le faire pour leurs enfants morts, et toutes celles qui ont peur de ne plus pouvoir le faire à cause des violences policières. Mon fils était inquiet de ne pas me savoir à la maison alors que le virus dont on se protège depuis des mois est encore là. Il m'a cherchée dans la foule à la télé, sachant pertinemment que toutes ces pancartes levées réclamaient l'égalité.