
- Auteur·rice : Daniel Haack
- Illustrateur·rice : Stevie Lewis
- Edition : Studio Press
- Date de publication : 2018
A prince of marriageable age looks far and wide for a partner who sings the same tune. « Handsome and sincere, » the prince accompanies his parents to meet ladies from nearby kingdoms. While the royals are away, a fire-breathing dragon ravages their home kingdom. The prince races home to protect his realm only to find a knight in shining armor battling alongside him. The two work together to defeat the dragon, but in the process, the prince loses his grip and nearly falls to his doom. The visored knight sweeps in to catch the prince, takes off his helmet to reveal his identity, and the two instantly realize their connection.
Daniel Haack reprend ici tous les codes du conte de fée avec lesquels toutes les petites filles ont été gavées (oui comme des oies) et qu’il enviait petit, pour en faire un album frais et merveilleux. Alors qu’il est en âge de se marier pour reprendre le royaume, le Prince est accompagné par ses parents pour trouver l’épouse qui lui conviendra et l’aidera à gouverner. Aucune princesse ne semble néanmoins lui convenir…
Pendant ce temps, un dragon attaque le royaume et le Prince s’en va le défendre. Finalement, de concert avec un Chevalier inconnu, ils viennent à bout du dragon (sans le tuer si je ne me trompe pas…) et le Prince tombe littéralement dans les bras du Chevalier. Coup de foudre assuré et mariage dans la foulée… Les parents du Prince et le peuple du royaume se réjouissent pour eux sans autre sujet.
Par ailleurs, bien que le Prince et sa famille soients blancs, les habitants du royaume présentent une certaine diversité de carnations, tout comme les familles royales rencontrées en espérant trouver une épouse. Le Chevalier lui-même, sous son brushing, a une carnation plus foncée.
Bref, un must have, rien que par sa rareté. Il existe en cartonné en anglais pour les plus petits et il a été traduit en français pour les éditions Scholastic mais disponible uniquement au Canada – je ne pouvais plus attendre. Je me demande quelle est la traduction de la dernière phrase… En anglais les contes se terminent sur un « they would live happely ever after » mais la traduction française est « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »… Cela donnerait une dimension supplémentaire !
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Point d’alerte : un dragon est maltraité dans cette histoire… Il est ligoté mais ne meurt pas. Personnellement je lui ai créé une histoire dans laquelle il avait vraiment très faim et c’est pour ça qu’il était en colère et qu’il l’exprimait. Même si on ne le voit pas, le dragon sera nourri et bien traité…
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Une traduction québécoise est disponible aux éditions Scholastic.