The paper boat

At her home in Vietnam, a girl rescues ants from the sugar water set out to trap them. Later, when the girl’s family flees war-torn Vietnam, ants lead them through the moonlit jungle to the boat that will take them to safety. Before boarding, the girl folds a paper boat from a bun wrapper and drops it into the water, and the ants climb on. Their perilous journey, besieged by punishing weather, predatory birds, and dehydration, before reaching a new beginning, mirrors the family’s own.

Décembre 1980, Thao Lam a 2 ans et attend une petite sœur. Ses parents prennent pourtant la décision de fuir un Vietnam déchiré par la guerre. Ils s’entassent dans un petit bateau de pêche, ne sachant pas où il allait mais étant sûrs d’une chose : il n’y avait pas d’autre solution.

C’est cette histoire de famille, de courage et de résilience que cet album raconte, entre-mêlée avec l’histoire d’une colonie de fourmis qui tente au même moment de survivre pour se retrouver en sécurité…

Sans mot, cet album a pourtant tellement de choses à dire. Les illustrations sont des collages qui, je trouve, ajoutent énormément de sens à l’histoire, donnant un « effet puzzle et superpositions », auquel doivent faire face les personnes qui ont émigré et leur descendance.

Le mieux reste de laisser l’autrice présenter son album.

« Les gens ne prennent pas cette décision à la légère. Ce sont des choix très difficiles à faire. Qui, volontairement, irait mettre son enfant dans un bateau, direction nulle part ? Quand j’étais petite, je ne pouvais pas comprendre pourquoi mes parents avaient fait ce choix. Maintenant que je suis plus âgée, maintenant que je suis parent, je comprends.«