La tapisserie du dragon-thé

Près d’un an après avoir accepté de prendre soin de Ginseng, Greta n’arrive pas à aider le timide dragon-thé à surmonter son deuil. Alors qu’elle peine à fabriquer un objet assez spectaculaire pour impressionner un maître-forgeron en recherche d’un apprenti, elle se questionne sur la signification de son artisanat, et sur comment aider quelqu’un en deuil. Pendant ce temps, Minette reçoit un curieux paquet de la part du monastère où elle étudiait pour devenir prophétesse. Confuse à propos du but de sa vie, la timide Minette découvre que plus elle ouvre son cœur aux autres, plus elle comprend ce qu’il a toujours renfermé.

Dans ce troisième et dernier volet de la série Dragon-Thé par Kay O’Neill, nous retrouvons avec grand plaisir Greta, Minette et leurs dragons-thés.

Greta s’inquiète pour Ginseng qui peine à faire le deuil de son ancienne propriétaire, mais doit également penser à son avenir de forgeronne. Par son travail, sa maîtrise mais également sa passion, elle attire d’ailleurs l’attention d’un des plus grands forgerons connus qui souhaiterait la prendre en apprentissage.

En parallèle, Minette se pose des questions sur qui elle est, qui elle était, qui elle sera… En changeant de vie, en devenant apprentie en arts rituels des dragons-thés, elle a l’impression d’avoir perdu le fil et notamment un lien spirituel avec saon Ancêtre.

Toutes deux sauront trouver un soutien infaillible auprès des parents de Greta, de Hesekiel et Erik, mais également de Rinn et Aedhan, de passage au village.

L’auteurice nous partage, avec toute la douceur et l’enchantement qui caractérisent ses bd, une nouvelle histoire qui parle d’amitiés, de grandir, d’évoluer, de se trouver…